Cette opération consiste à vérifier de façon systématique tous les biens conservés dans les musées, qu'ils soient visibles par le public dans les salles d'exposition ou en réserves. Pour les musées d'art et d'histoire, c'est un peu plus de 54 000 œuvres qu'il s'agit de traiter. Au Muséum, le chiffre s'élève à 450 000 items !
Chaque bien est vérifié : sa localisation, sa conformité avec le numéro d'inventaire et les sources documentaires conservées, son état de conservation, le marquage de son numéro d'inventaire, mais aussi ses mesures, marques et inscriptions. On examine donc minutieusement le bien à l'aide d'une loupe et d'une lampe.
Les inventaires sont l'outil principal du récoleur. Ils sont le reflet de l'histoire des musées et des collections. La documentation des musées conserve une quinzaine de registres (le plus ancien remonte à 1841) auxquels se rajoutent des catalogues. Aujourd'hui, les inventaires sont informatisés sur un logiciel spécialisé (Micromusée) qui sert à la fois de base de données et d'outil pour l'édition des registres réglementaires au fur et à mesure des nouvelles acquisitions faites par les musées.
À la fin de chaque campagne est produit un procès-verbal qui atteste officiellement du récolement d'une partie de la collection.
Véritable travail de coulisses, le récolement a permis de passer en revue depuis 2013 plus de 30 000 œuvres. Ce travail de mise à jour des données est aujourd'hui visible par tous via la mise en ligne des collections, accessible depuis notre site internet.