L’étude du plésiosaure Vorax a connu une belle avancée fin 2021. Ses ossements ont été soigneusement conditionnés puis transportés jusqu’au Muséum national d’histoire naturelle où ils ont été scannés dans un appareil à rayons X, appelé CT-scan.
La structure interne des os est souvent préservée au cours de la fossilisation. Le passage des rayons X au travers des ossements de Vorax va permettre à Peggy Vincent en charge de l’étude (chercheuse au CNRS, Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements), de révéler l’organisation des tissus, du réseau vasculaire et nerveux de l’animal.
Non destructive, cette méthode est de plus en plus utilisée en paléontologie car elle permet la manipulation virtuelle de l’objet à l’infini et donne accès à tout ce qui nous est invisible. Tout ce travail nous donnera des indications sur le mode de vie de Vorax et bien plus encore !